Foire aux questions

Vos questions, nos réponses

Le sens de la laïcité

En janvier 2020, dans une note du conseil scientifique de la FCPE, les chercheurs Françoise Lorcerie et Serge Guimond reviennent sur le principe de laïcité et sur son application dans la vie courante qui donne lieu à des interprétations divergentes relevant du domaine de l’opinion.

À cette occasion, Françoise Lorcerie a accordé à la FCPE un long entretien, dans lequel elle explique comment la controverse a enflé au fil des années dans les discours des intellectuels et des politiques. Depuis, deux conceptions distinctes de la laïcité coexistent : une laïcité « historique » d’égalité et de liberté versus une « nouvelle » laïcité d’interdiction, prônant la stricte restriction de la religion à la sphère privée. Ces deux conceptions ne s’affrontent pas forcément et vont parfois de pair. Ce qui est problématique, souligne-t-elle, c’est lorsque la laïcité est uniquement définie sous le prisme de l’interdiction, ce qui peut nuire potentiellement au pluralisme culturel et religieux.

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no20_Laicite.pdf

L’école inclusive, 15 ans après

Un parcours du combattant pour les parents

https://www.fcpe.asso.fr/index.php/actualite/ecole-inclusive-ca-grogne-sur-le-terrain

Par ailleurs, avant que leur enfant ne soit comptabilisé parmi les élèves en situation de handicap à l’école, les parents doivent constituer un dossier complexe et « différencier troubles cognitifs et/ou moteurs, des difficultés passagères », explique Éric Voisin, secrétaire général adjoint de la FCPE Sarthe, responsable de la commission « Scolarisation des enfants en situation de handicap ». Mais quel que soit le parcours à la carte, « ça reste un parcours du combattant pour les parents ».

Pour aider les familles, la FCPE Sarthe a créé une plaquette afin de les informer sur le dispositif et le circuit d’une demande au niveau du département. « Les parents ne doivent pas hésiter à se rapprocher les associations de proximité pour ne pas rester seuls, conseille Éric Voisin. À la FCPE, des parents vont être formés pour devenir des référents dans les départements. »

Le décrochage scolaire, de quoi parle-t-on ?

Le décrochage scolaire est entré officiellement dans les textes officiels en France à partir de 2008. Il y désigne les sorties d’un cycle de formation sans avoir atteint « un niveau de qualification fixé par voie réglementaire » (article L. 313-7 du code de l’éducation), ce niveau de qualification étant concrètement un baccalauréat ou un CAP ou leurs équivalents. C’est le périmètre de l’action des « Plateformes de soutien et d’appui aux décrocheurs » (PSAD), instituées en 2011 dans le but de proposer des solutions aux jeunes de 16 ans ou plus sortis de formation sans diplôme. L’importance du décrochage scolaire est aujourd’hui mesurée principalement par un indicateur européen, le « taux de sortants précoces », c’est à dire la part dans la tranche d’âge des 18-24 ans des jeunes sans situation de formation et n’ayant pas validé une formation secondaire. En 2016, ce taux s’établit à 8,8 %, pour une moyenne de 10,7 % dans l’ensemble de l’Union européenne.

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no4_BAT_V3_0.pdf

Le harcèlement, parlons-en !

Baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, profond mal-être… Pas évident pour les parents de détecter une situation de harcèlement, ni de savoir comment réagir quand son propre enfant est auteur des faits. A l’approche du 7 novembre, jour dédié pour dire « Non au harcèlement », la FCPE vous propose cinq vidéos pour vous éclairer sur ce phénomène et briser la loi du silence.
Face à une situation de harcèlement à l’école, que faire ? Comment comprendre que la situation n’est pas normale, que son enfant soit victime ou auteur ? Comment lui en parler ? Vers qui se tourner ? En cas de souci, les parents sont souvent démunis. Et selon une enquête réalisée par l’Unicef et l’Observatoire international de la violence à l’école, près de 12% des enfants de 7-10 ans et 10% des collégiens ont déjà été confrontés à une situation de harcèlement.

Pour les accompagner, la FCPE, la MAE et Tralalere se sont associés pour apporter des éléments de réponse sur différentes thématiques : sensibiliser, détecter, en parler, y mettre fin et agir contre le cyberharcèlement. Cinq vidéos ont donc été réalisées et sont accessibles librement depuis janvier dernier sur la chaîne Youtube « Parents, parlons-en ! ». En juin, des versions sous-titrées pour les personnes malentendantes ont été enregistrées pour toucher un plus large public.

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/actualite/le-harcelement-parlons-en

Qu’est-ce que le numérique permet d’apprendre à l’école ?

https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no18_Num%C3%A9rique%20dans%20l%27%C3%A9cole.pdf

Cette note traite des apports du numérique au sein de l’école, en confrontant les nombreux mythes qui circulent dans ce domaine aux connaissances issues de la recherche. Motivation et autonomie accrue des élèves, des apprentissages plus actifs, une réponse aux besoins particuliers… le numérique permet-il réellement tout cela ? Il s’avère que la réponse à ces interrogations est mitigée,  l’enseignement étant encore loin d’avoir effectué sa « révolution
numérique ».

Voie de relégation ou seconde chance ? Les lycées professionnels sur le fil du rasoir

https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no14_Enseignement_pro.pdf

Contrairement à une opinion répandue, la voie professionnelle ne peut être réduite à une voie de relégation. Elle peut même être une véritable voie de réussite, et être le résultat d’un choix d’orientation réfléchi. Cependant, faute d’aller assez loin, la réforme initiée actuellement par Jean-Michel Blanquer a peu de chance de sortir l’enseignement professionnel de la voie mineure qu’il occupe.

Que faire face au réchauffement climatique ?

https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/Plancanicule.pdf

Plan canicule pour les élèves : la FCPE prépare l’avenir !

A l’horizon 2030-2050, sans politique climatique volontariste, les épisodes caniculaires s’intensifieront. Il y a donc urgence aujourd’hui à prendre la mesure du dérèglement climatique qui est à l’œuvre. C’est pourquoi la FCPE a demandé la mise en place d’un plan canicule pour les élèves.

Les employeurs sont tenus, en application de l’article L4121-1 du code du travail, de prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs », y compris « des actions de prévention des risques professionnels » en cas de « températures extrêmes » (art. L4161-1).De même, « l’employeur met à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche pour la boisson. » (art. R4225-2 ). Ces éléments figurent dans le code du travail. Tout est bien pensé pour les adultes. Mais que fait-on subir aux enfants et aux équipes éducatives ? Aujourd’hui, rien n’existe pour eux, pour les conditions de travail dans les écoles et les établissements scolaires, comme dans les accueils de loisirs ! C’est pourtant un élément essentiel d’une politique volontariste de santé publique.
Cela fait trop d’années que la FCPE dénonce les problématiques nombreuses qui se posent dans les établissements scolaires lorsque les températures sont trop élevées. Si ces données peuvent être traitées sporadiquement, il est plus que temps aujourd’hui de prendre la mesure du dérèglement climatique qui est à l’œuvre.
Dès le 22 juin, via un communiqué de presse voté par l’ensemble du conseil d’administration national de la FCPE, l’association a « demandé aux autorités compétentes de permettre de libérer les jeunes plus tôt dans la journée, voire de fermer les écoles et les collèges le temps de la canicule et des pics de pollution. Et réclamer dans le même temps que les parents soient autorisés à garder leurs enfants chez eux ». Réaction du ministère : report des épreuves du brevet. La mesure d’urgence était sans doute nécessaire, mais il aurait mieux valu anticiper !

Un travail de fond à impulser

La responsabilité première de l’État est engagée, car la plupart des établissements scolaires ne sont pas équipés de réelles salles de classe « fraîches ». La responsabilité première de l’État est engagée car un « congé canicule » repose exclusivement sur la bienveillance des employeurs.

C’est pourquoi la FCPE a fait connaître mercredi 26 juin via la presse son plan canicule pour les années à venir. Un plan d’actions qui doit intégrer des mesures d’urgence, une politique de prévention et un plan d’investissement à moyen terme pour la santé de nos enfants !

Une nouvelle fois, la FCPE prend le taureau par les cornes, et prépare l’avenir en étant force de propositions ! Elle exhorte le gouvernement, les collectivités territoriales, les institutions et agences publiques à se saisir de l’urgence de la situation et à sortir de leur immobilisme. Un travail de fond doit être impulsé pour adapter l’école au réchauffement climatique : instauration d’un congé canicule, mesures spécifiques pour le quotidien des élèves en cas de fortes chaleurs, modernisation des bâtiments, végétalisation…

Cet engagement, nous le devons à nos enfants, à leur santé et à leur bien-être.

Que penser de parcoursup ?

https://www.fcpe.asso.fr/actualite/parcoursup-2020-des-dysfonctionnements-qui-perdurent

Si Parcoursup a permis d’augmenter le nombre de propositions faites aux boursiers par comparaison avec APB grâce à la fin de la hiérarchisation des vœux, il n’a provoqué qu’une légère hausse du nombre d’acceptations de propositions dans l’enseignement supérieur par ces candidats. Les quotas boursiers introduits dans Parcoursup ne sont pas suffisants pour garantir l’accès des boursiers aux formations en tension.

E3C, qu’en pensez ?

https://www.fcpe.asso.fr/actualite/e3c-rupture-degalite-entre-les-eleves

Lundi 20 janvier 2020, les épreuves communes de contrôle continu (E3C) pour les élèves de première ont débuté dans de nombreux lycées. Lors d’une conférence de presse organisée mercredi 22 janvier 2020 dans ses locaux à Paris, les présidents FCPE de plusieurs départements réunis en visioconférence ont pu dresser un premier bilan des conditions de passation des épreuves et ont dénoncé une rupture d’égalité entre élèves. En Conseil supérieur de l’éducation, jeudi 23 janvier, la FCPE a exigé du ministre des réponses urgentes.

« Il y a un conflit ouvert mortifère entre les professeurs du second degré et leur ministre de tutelle. Sauf que les dommages collatéraux de ce manque de dialogue, ce sont nos enfants ! » C’est de cette façon que les coprésidents de la FCPE, Rodrigo Arenas et Carla Dugault, ont ouvert la conférence de presse organisée en urgence mercredi 22 janvier 2020, trois jours après le début des épreuves communes de contrôle continu (E3C) pour les élèves de première. Alors que la FCPE a lancé plusieurs alertes depuis le mois de décembre sur l’impréparation de la réforme des lycées et la nécessité de faire une pause, tout a continué et ses propositions n’ont pas été entendues.

Résultat : de nombreux dysfonctionnements sont constatés ici et là dans de nombreux établissements scolaires

Les devoirs à la maison sont-ils un facteur d’inégalité supplémentaire ?

Au niveau du primaire, mais aussi du secondaire, le système des devoirs, régulièrement justifié par le monde enseignant mais aussi par beaucoup de parents (au nom de la lutte pour la réussite scolaire, de la construction de l’autonomie ou de la coéducation) n’a pas fait ses preuves en matière d’égalisation des parcours d’apprentissage. Au contraire, l’externalisation du travail personnel des élèves pénalise les plus faibles, accentue la compé- tition et contribue au renforcement des inégalités scolaires en fonction de l’origine sociale, particulièrement élevées en France.

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no3_BAT.pdf

Quelles attitudes à l’égard des évaluations dans le premier degré ?

https://www.fcpe.asso.fr/actualite/top-depart-des-evaluations

Parents, soyez attentifs

Les résultats de votre enfant aux évaluations de français et de mathématiques vous seront remis et commentés par son professeur juste avant ou après les congés scolaires d’automne. Ils seront également traités par le ministère de l’Education nationale.  Sachez que vous pouvez exercer vos droits sur ces évaluations. Vous pouvez accéder aux données concernant votre enfant et exercer vos droits d’accès, de rectification, de limitation et d’opposition au traitement à l’adresse suivante : www.education.gouv.fr/evaluations-droits

– Pour toute question sur le traitement de vos données dans ce dispositif, vous pouvez contacter le délégué à la protection des données du ministère de l’Education nationale à l’adresse suivante : www.education.gouv.fr/contact-DPD

– Si vous estimez que vos droits ne sont pas respectés ou que ce dispositif n’est pas conforme aux règles de protection des données, vous pouvez adresser une réclamation auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).

Des inégalités qui minent l’école

https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no22_Marie_Duru_Bellat.pdf

Alors que l’institution scolaire est censée former tous les petits Français, la mesure du degré de justice avec lequel elle s’acquitte de ce travail est cruciale et les sociologues s’y attellent depuis de longues années. Mais l’évaluation des inégalités, dans le domaine de l’éducation comme dans tous les autres, n’est jamais une question de pure technique. Et ce, non seulement parce que
les choix les plus techniques incorporent des prises de positions quant au fond, mais aussi parce qu’en filigrane, ce qui importe est l’appréhension de l’inégalité des chances, un horizon encore plus difficile à mettre en mesure et à évaluer.

La peur d’échouer est-elle un vecteur des inégalités dès l’école maternelle ?

L’école insuffle dès les premiers niveaux, souvent bien malgré elle, la peur d’échouer et de ne pas savoir chez certains élèves. Par un paradoxe évident, cette peur de ne pas savoir apprise à l’école tend à détourner les élèves des apprentissages scolaires. Elle contribue ce faisant à générer des écarts de « performance » à l’origine d’inégalités scolaires potentielles.

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no9_inegalites_maternelle.pdf 

Redoublement ou passage obligatoire : où en est la recherche ?

Si les recherches récentes suggèrent désormais, contrairement à ce que l’on a longtemps cru, que le redoublement n’est pas forcément inefficace et qu’il semble même plus efficace que le passage obligatoire de classe, à court terme au moins, cela n’implique évidemment pas que le redoublement soit le mode de remédiation le plus efficace d’un point de vue pédagogique ni le plus économe. L’argent que coûte le redoublement pourrait sans doute être mieux utilisé. De nombreux systèmes éduca- tifs fonctionnent sans recourir au redoublement et parviennent à obtenir des performances identiques voire supérieures à celles des pays qui pratiquent le redoublement. Sur cette question des alternatives au redoublement, on pourra se référer à l’intéressant rapport réalisé par le CNESCO (Mons, 2014).

Pour en savoir plus :  https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no7_redoublement_ou_passage_automatique.pdf”>https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no7_redoublement_ou_passage_automatique.pdf

La carte scolaire, une politique entretenant les inégalités ?

La carte scolaire et les pratiques de contournement des familles sont régulièrement au cœur des débats publics. Il est compliqué d’analyser le phénomène sans céder à des jugements moraux autour de la « bonne » attitude des parents au regard de la diversité des contextes scolaires. En creux, c’est la question de la « mixité » (sociale, ethno-raciale, etc.), de la ségrégation et de la cohabitation de groupes hétérogènes qui est posée. Les organisations de parents d’élèves, à l’instar de la FCPE, sont parfois accusées d’être dans le double discours, avec une position officielle favorable au respect de la carte scolaire et les pratiques de nombreux membres qui, dans des contextes urbains hétérogènes sociale- ment en particulier, la contournent. Pourtant, les sciences sociales étudient ce dispositif depuis une quarantaine d’années et, au-delà des controverses, on dispose d’un stock de connaissances bien stabilisé.

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no10_carte_scolaire_0.pdf

Qu’est ce que l’indicateur PISA ?

PISA est une évaluation internationale des compétences en mathématiques, sciences et compréhension de l’écrit des élèves de 15 ans, réalisée, sous l’égide de l’OCDE, tous les trois ans depuis 2000 dans les 34 pays de l’OCDE et dans un nombre croissant d’autres pays (38 en 2015). Pour la France, les résultats de 2015 ressemblent hélas à ceux de 2012 : la performance moyenne de nos élèves – en sciences, en compréhension de l’écrit, en mathématiques –, est proche de la moyenne des 34 pays de l’OCDE, ce qui s’observe depuis le début des évaluations PISA. Mais ces performances sont distribuées de façon nettement inéquitable. D’abord parce que les inégalités entre élèves forts et faibles sont particulièrement fortes en France : la performance moyenne de nos meilleurs élèves est meilleure que celle des meilleurs élèves de l’OCDE, mais celle de nos élèves faibles est plus faible que celle des élèves faibles de l’OCDE (cela est vrai dans chacun des trois domaines, mais en outre, le pourcentage d’élèves qui sont faibles dans les trois domaines à la fois est plus élevé en France (14,8 %) qu’en moyenne OCDE (13 %)). Ensuite parce que les inégalités de performance selon le milieu social sont les plus fortes de l’OCDE. Cela est connu, les médias s’en sont fait largement l’écho.

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no2_BAT.pdf

Quel est l’avis de la FCPE de la Seine-Saint-Denis sur les rythmes scolaires ?

Le retour aux 4 jours est inadapté au rythme biologique des enfants et ne les place pas dans les meilleures dispositions pour assimiler les apprentissages. Maintenir les 5 matinées d’enseignement s’avère donc indispensable pour une meilleure réussite scolaire. Mais pour cela, le gouvernement doit prendre les dispositions financières nécessaires pour soutenir les maires qui jouent réellement le jeu des 4,5 jours d’école.

Quel rythme pour les enfants ?

L’Ecole le matin pour bien apprendre, une pause méridienne de qualité, une temps calme après le déjeuner, après 15h, le retour de l’attention. Le  doit être régulier, avec des horaires de coucher les plus fixes possible pour ne pas créer de décalage dans l’horloge biologique de l’enfant et en limitant le temps passé devant les écrans (télévision, téléphones portables, ordinateurs, consoles de jeux…).

La coupure du mercredi est-elle bénéfique pour les enfants?

La « coupure du mercredi », qui n’a d’ailleurs aucun équivalent en Europe, témoigne d’une mauvaise compréhension de l’enjeu du sommeil de l’enfant, voire d’une confusion entre les intérêts des parents et de ceux de leur enfant. La coupure du milieu de semaine a été mise en place pour permettre aux enfants de suivre une instruction religieuse et non pas parce qu’une journée d’interruption du travail scolaire en milieu de semaine s’imposait pédagogiquement. Initialement le jeudi, cette interruption est passée au mercredi en 1972.

Les 4,5 jours fatiguent les enfants : VRAI ou FAUX?

Comme les adultes, les enfants ont des dizaines de raisons d’être fatigués.

Selon une étude menée en 2016 par des chercheurs des universités de Tours et d’Orléans, le retour à la semaine de 4,5 jours n’a pas accru la fatigue des enfants.

Les grandes vacances ne sont-elles pas trop longues ? Ne faudrait-il pas revoir l’ensemble du calendrier scolaire sur l’année ?

Si nous voulons permettre aux élèves d’avoir des journées moins lourdes, pour leur donner les moyens de réussir, nous devons opérer une réorganisation du calendrier annuel. D’autant plus que nombre d’études mettent en évidence le facteur inégalitaire de la longue durée des vacances d’été : 3 millions d’enfants ne partent pas en vacances et la durée moyenne des congés d’été des Français est de deux à trois semaines. Enfin, la trop longue rupture du temps scolaire nuit à la continuité des apprentissages des enfants.

Quels sont les vaccins obligatoires pour l’entrée à l’école ?

Le seul vaccin que l’on peut exiger pour l’entrée à l’école est celui qui est obligatoire dans le calendrier vaccinal, à savoir le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. A ce jour, cette vaccination comporte deux injections, à 2 et 4 mois, puis un rappel à 11 mois. Ainsi, les parents ont trois mois à compter de la rentrée pour se mettre à jour et présenter un justificatif, sans quoi l’accueil de leur enfant à l’école sera remis en cause.

L’exclusion temporaire au collège : une déscolarisation instituée ?

Nous avons rapporté le nombre d’exclusions au nombre de collèges de certains des départements de notre échantillon (120 collèges). Les résultats sont clairs : on observe que ce sont chaque jour les effectifs d’un collège entier d’élèves qui sont temporairement exclus certains mois.
Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/ressources/NoteCS_no1_BAT.pdf

Quelles sont les visites médicales obligatoires que doivent passer les enfants à l’école ?

Deux visites obligatoires sont inscrites dans la loi, celles de la sixième année et de la douzième année. Elles sont assurées par le médecin scolaire au cours de l’année de grande section de maternelle et par l’infirmier-ère scolaire en classe de 6e ou de 5e. L’objectif est de repérer tout ce qui pourrait entraver les apprentissages de l’enfant, et donc sa réussite scolaire. Elles permettent aussi d’évoquer toutes les questions qui préoccupent les parents (sommeil, propreté, alimentation etc.) et de leur délivrer des conseils. C’est pourquoi leur présence est vivement recommandée !

Comment le PAI (projet d’accueil individualisé) pour la prise de médicaments à l’école est-il mis en œuvre ?

Il est mis en œuvre à l’initiative des parents, c’est à eux d’en faire la demande auprès du chef d’établissement. Ce dernier contacte ensuite le médecin de PMI ou scolaire de son secteur qui, lui-même, organise un rendez-vous avec les parents et l’enfant afin de rédiger le PAI en bonne et due forme. Attention, son cadre est très strict : il ne concerne que les maladies chroniques comme l’asthme, le diabète, les allergies alimentaires etc. En aucun cas, il ne prend en charge les maladies aigues (comme une angine par exemple). Une fois signé par les parents, le PAI autorise l’enseignant à intervenir selon un protocole défini, par exemple en administrant de la Ventoline dans le cas d’une crise d’asthme, ou encore pour mettre en œuvre des soins ou une surveillance.

Comment créer et faire vivre un espace parents à l’école ?

La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de 2013 a institué la création, dans tous les établissements, d’un espace à l’usage des parents. Une disposition encore méconnue mais qui est une manière concrète de rapprocher l’école et les familles. Alors, allez-y, en cette nouvelle rentrée, lancez-vous !

Pour en savoir plus : https://www.fcpe.asso.fr/actualite/creer-et-faire-vivre-un-espace-parents-lecole

Un certificat médical est-il obligatoire pour les activités sportives ?

Non, aucun certificat médical n’est demandé pour les activités sportives qui se déroulent dans le temps scolaire et font partie du programme. Le principe est que tout élève est supposé apte à pratiquer ces activités. Au contraire, c’est donc aux parents à fournir un certificat médical s’ils souhaitent que leur enfant n’y participe pas !

Et si on mangeait mieux ?

https://www.fcpe.asso.fr/conseils-aux-parents/et-si-mangeait-mieux

S’informer pour mieux prévenir

Actuellement, il n’est guère facile pour les parents de se retrouver dans les aliments qui sont soi-disant bons pour leur santé, ceux qui les aident dans leur croissance ou au contraire ceux qui contribuent à leur faire prendre du poids sans leur apporter les nutriments essentiels. Pour y voir plus clair, l’UFC-Que Choisir a publié un guide à destination des parents afin de mettre en avant, au quotidien, les aliments à privilégier et ceux à proscrire. Très utile pour prendre conscience qu’il est grand temps, avant d’acheter, de vérifier le Nutri-Score apposé sur les emballages.

Comment s’exerce l’autorité parentale lorsque les parents sont séparés ?

https://www.fcpe.asso.fr/conseils-aux-parents/comment-sexerce-lautorite-parentale-lorsque-les-parents-sont-separes

D’après les textes officiels, un divorce ou une séparation ne remet pas en cause l’exercice de l’autorité parentale qui reste commun aux deux parents, chacun d’entre eux ayant les mêmes droits. Mais lorsque ces derniers n’habitent plus sous le même toit, voire dans une même ville ou un même pays, comment se traduit cette autorité au quotidien dans la relation avec l’école ? Petit tour d’horizon en neuf cas concrets qui démêlent le vrai du faux.