Autotests – trop et pas assez

Alors que la rentrée voit se multiplier les absences d’enseignants et les demandes de tests des élèves cas contact, la FCPE de Seine-Saint-Denis déplore la mise en place d’un protocole sanitaire peu lisible pour les parents comme pour les équipes éducatives. Elle constate, avec dépit, la difficulté des parents de se procurer les autotests exigés pour suivre le retour en classe des élèves cas-contact, soit par manque d’approvisionnement des pharmacies mais également, et de façon plus surprenante, par refus de ces dernières de délivrer gratuitement les tests sur présentation de l’attestation de l’Éducation nationale.

Notre fédération dénonce également le manque de réalisme de la mesure à appliquer à de jeunes enfants. Elle s’interroge sur la déconnexion des décideurs vis-à-vis des réactions enfantines peut-être oubliées par certains adultes n’ayant plus auprès d’eux cette tranche d’âge ou sur l’hypocrisie de ces mêmes décideurs. Elle se demande pourquoi les tests salivaires ne sont pas généralisés dans le 1^er degré.

Elle s’étonne que la mise à disposition d’autotests pour les 6^ème soit désormais arrêtée à un moment où ils auraient au moins autant de sens qu’en décembre.

Elle rappelle enfin que la place des enfants est à l’école mais que le mode « dégradé » doit tenir compte de leurs besoins et notamment de la continuité pédagogique des élèves maintenus hors les murs.

Nos enfants sont l’avenir de tous, testons leur santé comme leurs apprentissages, avec des outils adaptés à leur âge.