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École inclusive en situation de handicap?

2024 : la France organise pour la première fois des jeux paralympiques :
« À l’occasion des jeux de Paris 2024: L’accessibilité des transports et des sites olympiques seront entièrement accessibles. Ils seront équipés de rampes d’accès, de places réservées aux personnes handicapées et de services spécialisés, tels que des toilettes adaptées et des ascenseurs (…) Une réflexion a été menée par l’agence nationale du sport pour les accompagnants des athlètes paralympiques : on y aborde: La personnalisation de l’accompagnement, le contrat, la formation de ses accompagnants (…) Le financement des JO et JOP est largement issue du secteur privé néanmoins : on peut estimer à 80 M€ la part du budget de l’État français pour 2024. »
La FCPE 93 ne peut que se réjouir que toutes ces réflexions soient menées et attend avec impatience qu’elles soient mises en oeuvre, effectives pour le bien commun, et sur l’ensemble du territoire.
Cependant, nous n’avons pas le temps d’attendre les JO 2028 à Los Angeles pour qu’il y ait « effet d’aubaine » en la matière. Le sort des élèves dans leurs diversités mérite mieux et réclame l’attention de tous. Ce combat est quotidien et les parents d’élèves d’enfants en situation de handicap, leurs enseignants et leurs accompagnants sont en 1ère ligne. Cela fait onze ans que la loi de 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République à introduit pour la première fois le terme d’« école inclusive ». Pourquoi la règle appliquée aux infrastructures sportives pour les JOP 2024 ne l’est pas encore dans tous les établissements scolaires de Seine-Saint-Denis ou d’ailleurs ? Quand l’accès aux étages est compromis pour un grand nombre d’élèves en situation de handicap en raison d’ascenseurs défectueux, quand les toilettes, les trottoirs, arrêts de bus ou accès d’établissement ne sont toujours pas aux normes PMR en 2024 !
C’est de continuité budgétaire dont l’inclusion scolaire a besoin, afin que nos enfants en situation de handicap puissent envisager comme les autres une scolarité de la maternelle au lycée sans appréhension du passage de cycle, de changement d’établissement, qu’ils aient la liberté de choisir leur orientation et leur métier sans entrave, qu’ils puissent envisager leur arrivée sur le marché du travail sereinement.
Enfin, à l’instar des accompagnants de sportifs en situation de handicap, la FCPE 93 réclame des relais au sein de l’école : des AESH :
⁃ Un accompagnement adapté à chaque type de situation et en heures suffisantes (à hauteur de la notification MDPH).
⁃ La formation de ces accompagnants ainsi que la formation des enseignants à l’accueil de ces élèves dans leurs classes.
⁃ Une réflexion sur le statut des accompagnants (ne serait-il pas cohérent qu’ils intègrent les rangs de l’Éducation Nationale ?) Une revalorisation de leur salaire, des contrats, et des plannings non morcelés entre deux ou trois établissements.
« Les Jeux Paralympiques sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Ils sont devenus un symbole d’inclusion, de diversité et de dépassement de soi. Les athlètes paralympiques inspirent des millions de personnes à travers le monde en démontrant que le handicap n’est pas une limite, mais une opportunité de se dépasser ». Les jeux paralympiques sont un outil, un symbole d’inclusion et de diversité ! 
La FCPE 93 défend un outil d’inclusion quotidien.

Bonne nouvelle ! Cet outil existe déjà : c’est notre école Publique !

Bondy, le 31 Août 2024,

 Porte-parole FCPE 93 : Alixe Rivière : 06 70 29 89 53 ou contact presse : 06 58 56 16 54